Jacqueline Drouin
La vie communautaire au quotidien
Au début des années 1970, Jacqueline Drouin est bénévole à l’école Garneau que fréquente son fils. C’est ainsi qu’elle découvre l’existence du Comité social Centre-Sud, situé à proximité de l’école. Le Comité social réunit des groupes communautaires d’éducation populaire, de ressources et de loisirs. Elle décide de s’y impliquer et joint l’Atelier de couture. Dotée d’un bon sens de l’initiative, Jacqueline Drouin monte des activités de récupération de vêtements qui l’amèneront à créer, avec d’autres femmes, l’Atelier d’artisanat, en 1974. Un groupe de 12 à 15 personnes participent aux séances de tricot, de macramé, de broderie, etc. L’Atelier ne se résume pas à des leçons d’artisanat; c’est une occasion de rencontre qui brise l’isolement.
Un incendie ravage les locaux du Comité social en 1975, forçant ses groupes à se disperser. Avec Michel Gendron et Yvan Guimond, elle adresse une demande à la Commission des écoles catholiques de Montréal (CECM) afin d’obtenir le bâtiment vacant de l’ancienne école Salaberry et de regrouper toutes les activités du Comité social. La CECM se prononce positivement et, en novembre 1978, les groupes intègrent leurs nouveaux locaux.
Jacqueline Drouin s’engage activement au Comité social; elle siège périodiquement sur le conseil d’administration, participe aux camps familiaux et est l’une des membres de la Ferme coopérative. Par cette initiative, des membres du Comité social acquièrent ensemble une ferme et un terrain, et ont désormais accès à un espace en dehors de la ville. Mettant les ressources et leurs efforts en commun, ils apprennent à gérer la coopérative et à mener les activités de la ferme.
Comme bénévole, Jacqueline Drouin donne aujourd’hui son temps à l’Information alimentaire populaire du Centre-Sud du Comité social qui distribue des paniers alimentaires à un prix modique. Sans relâche, elle poursuit un long engagement auprès de la communauté du Centre-Sud.