Pierre Péladeau
Un entrepreneur prospère, un généreux donateur
Diplômé en philosophie de l’Université de Montréal et en droit de l’Université McGill, Pierre Péladeau se lance en affaires en 1950 en faisant l’acquisition d’un hebdomadaire en faillite, le Journal de Rosemont. En 1964, il fonde le Journal de Montréal, qui deviendra le quotidien francophone le plus vendu en Amérique du Nord. Rapidement, il s’intéresse à l’intégration verticale des entreprises. C’est l’année suivante, en 1965, que l’homme d’affaires crée Québecor dans le but de regrouper ses nombreuses entreprises sous une même bannière. Ce conglomérat devient un véritable chef de file mondial dans le domaine de l’impression et de l’édition.
Outre son succès dans le monde des affaires, Pierre Péladeau laisse sa marque dans la société québécoise par son engagement dans les œuvres philanthropiques. Il disait que lorsqu’on a reçu beaucoup de la vie, il faut redistribuer autour de soi. Ce principe le guidera tout au long de son existence. Grand passionné des arts, M. Péladeau donne généreusement à l’Orchestre métropolitain du Grand Montréal, dont il devient le président en 1987. En 1991, il finance la construction du Centre Pierre-Péladeau à l’Université du Québec à Montréal (UQAM).
Par ailleurs, Pierre Péladeau est un membre avoué des Alcooliques Anonymes et pendant plus de vingt ans, il soutient financièrement le centre de réhabilitation pour alcooliques et toxicomanes d’Ivry-sur-le-Lac, dans les Laurentides. Le centre sera renommé Pavillon Pierre-Péladeau après son décès en 1997. Québecor poursuit aujourd’hui cette œuvre et finance cet organisme, ainsi que la Maison Raymonde-Chopin-Péladeau, du nom de sa conjointe. Finalement, au cours de sa vie. M. Péladeau a présidé de nombreuses campagnes de financement pour des organismes charitables, notamment pour l’Hôtel-Dieu de Montréal.