J’aide – Citoyens https://www.expocitoyens.ca Hier Aujourd’hui et Demain Mon, 26 Jun 2017 21:29:21 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=4.9.11 Berthe Marcotte https://www.expocitoyens.ca/citoyen/berthe-marcotte-de-petite-soeur-de-lassomption-a-citoyenne-engagee/ Wed, 12 Mar 2014 15:31:38 +0000 http://209.44.124.180/~expocito/?post_type=expo_citoyen&p=73 Animée par le désir de travailler auprès des familles, Berthe Marcotte se fait Petite Sœur de l’Assomption en 1946. Cette congrégation se donne alors pour mission de répondre aux besoins des familles, principalement à la naissance d’un nourrisson ou lors d’épisodes de maladie dans un foyer. Au fil du temps, pour Berthe Marcotte, ce travail auprès des familles se transforme en une implication et en un ancrage profond dans le milieu communautaire du Centre-Sud et de ses environs. Elle collabore avec plusieurs organismes du quartier, notamment avec le CLSC Centre-Sud.

En 1967, avec trois autres religieuses, elle emménage aux Habitations Jeanne-Mance, dans l’est du centre-ville. Elle participe ensuite à la formation de l’Association des locataires des Habitations Jeanne-Mance qui vise à remédier aux problèmes et aux injustices que vivent ses résidents et ses résidentes. L’Association est créée officiellement le 24 septembre 1975. Son principal cheval de bataille sera d’éliminer le bail au mois, une pratique abusive à laquelle étaient soumis les locataires du complexe.

Berthe Marcotte participe à la vie sociale et communautaire du Centre-Sud depuis son arrivée à Montréal en 1959. Encore aujourd’hui, elle agit dans son entourage, à la fois comme Petite Sœur et comme intervenante de milieu, mais aussi comme citoyenne. C’est à ce titre qu’elle collabore à la Table de concertation du Faubourg Saint-Laurent et au Jardin communautaire des Habitations Jeanne-Mance.

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Émilie Tavernier-Gamelin https://www.expocitoyens.ca/citoyen/emilie-tavernier-gamelin/ https://www.expocitoyens.ca/citoyen/emilie-tavernier-gamelin/#respond Fri, 10 Jan 2014 20:51:55 +0000 http://209.44.124.180/~expocito/?post_type=expo_citoyen&p=24 Toute la vie d’Émilie Tavernier-Gamelin est marquée par l’aide aux personnes seules et délaissées. Son enfance est frappée par plusieurs deuils successifs : neuf de ses frères et sœurs ne parviendront pas à l’âge adulte. Orpheline à 14 ans, elle est alors chargée de prendre soin d’une tante et d’un frère.

En 1823, elle épouse Jean-Baptiste Gamelin; les trois garçons nés de ce mariage décèdent en bas âge. Moins de cinq ans après cette union, Émilie Tavernier-Gamelin se retrouve veuve à l’âge de 27 ans. Elle s’investit alors dans des œuvres de charité, et l’année qui suit, elle adhère à la Confrérie du bien public, à la Société des Dames de charité et à la Confrérie de la Sainte-Famille.

Alors qu’elle fait des visites à domicile, Émilie Tavernier-Gamelin est touchée par la détresse des femmes âgées, malades ou infirmes, dépourvues des moindres ressources. En 1830, elle ouvre un premier refuge pour femmes seules, qui deviendra rapidement exigu et qui sera déménagé dans un nouvel immeuble. Plus tard, un don d’Antoine-Olivier Berthelet, un important homme d’affaires et philanthrope montréalais, permet l’acquisition d’une autre maison, en 1836. Elle se situe au coin des rues Sainte-Catherine et Lacroix, aujourd’hui la rue Saint-Hubert. Émilie Gamelin est ainsi en mesure de mieux servir les gens dans le besoin.

En 1841, l’Asile de la Providence, bordé des rues Sainte-Catherine, Lacroix et Mignonne (aujourd’hui le boulevard de Maisonneuve), ouvre ses portes. Émilie Gamelin qui prononcera ses vœux religieux quelques années plus tard, en assure la direction. En 1843, elle est nommée Supérieure générale de la nouvelle Congrégation des Sœurs de la Providence.

Durant les années qui suivent, la Congrégation se développe et met sur pied de nombreuses œuvres de charité, notamment l’hospice Saint-Joseph, la maison et l’asile Longue-Pointe (aussi nommé asile Saint-Jean-de-Dieu), la maison La Prairie, le couvent de l’Industrie ainsi qu’un centre de soins pour les personnes atteintes de maladies mentales. Mère Gamelin, véritable pionnière de l’aide aux plus démunis, a ouvert la porte aux instituts caritatifs fondés par la suite.

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Francine Lefebvre https://www.expocitoyens.ca/citoyen/francine-lefebvre-agir-contre-lanalphabetisme/ Wed, 12 Mar 2014 15:31:38 +0000 http://209.44.124.180/~expocito/?post_type=expo_citoyen&p=78 « Comme tout le monde, je me disais que c’était les personnes âgées qui ne savaient pas lire », se rappelle Francine Lefebvre. Au début des années 1980, elle travaille à la garderie du Carrefour, située dans le secteur est du Centre-Sud. Elle a alors la surprise de constater que certains parents ne savent ni lire ni écrire, et que le problème de l’analphabétisme est plus répandu qu’elle ne pouvait l’imaginer à l’époque. Ayant suivi des études en sociologie, elle décide de trouver un moyen de contrer l’analphabétisme. 

Avec  deux collègues et grâce à l’appui d’autres organismes d’alphabétisation, elle met sur pied l’Atelier des lettres qui est constitué légalement en 1985. C’est dans un petit logement de la rue Bordeaux qu’ils donnent leurs premiers ateliers d’alphabétisation. Après trois ans d’activité, l’organisme déménage au Comité social Centre-Sud. Le groupe s’intègre à ce centre communautaire qui offre un environnement de vie stimulant pour les participants et les participantes.

Grâce à l’Atelier des lettres, les apprenants et les apprenantes améliorent leur capacité en lecture et en écriture, ainsi qu’en calcul, mais par-dessus tout, ils acquièrent une plus grande indépendance. Par leur réalisation, ils s’épanouissent comme « citoyens », une notion chère à leurs yeux.

Aujourd’hui, Francine Lefebvre dirige l’Atelier des lettres avec l’appui précieux de la formatrice Martine Fillion. Ensemble, elles poursuivent la réalisation du mandat de sensibilisation qui permet de faire connaître l’organisme et l’enjeu de l’analphabétisme, tout en offrant un lieu d’apprentissage et d’expression pour des personnes en processus d’alphabétisation.

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Louis Marie Gagnon https://www.expocitoyens.ca/citoyen/louis-marie-gagnon-soutenir-les-personnes-malades-et-fragilisees/ Wed, 12 Mar 2014 15:31:38 +0000 http://209.44.124.180/~expocito/?post_type=expo_citoyen&p=76 Infirmier dans les Forces armées canadiennes au début des années 1980, Louis Marie Gagnon est alors informé des ravages causés par un virus qui vient de faire son apparition, le VIH-sida. C’est cet épisode qui motive son désir de venir en aide aux personnes qui en sont atteintes. Cette volonté donne naissance, en 1991, à l’organisme Maison Plein Cœur qu’il cofonde avec  Roger Poirier et Rourk E. C. Simon. À cette époque, le Centre-Sud est affligé par le fléau de cette maladie. Cette situation s’explique par la présence de la communauté gaie dans le quartier, une communauté plus durement frappée par cette maladie. Pourtant, les ressources pour les personnes infectées par le VIH-sida se font alors rares dans le Centre-Sud.

Le premier pas est franchi par l’ouverture d’un centre de jour en janvier 1991. Des dizaines de personnes fréquentent le lieu quotidiennement. L’objectif de rompre l’isolement est atteint. Puis, en 1992, en collaboration avec le CLSC, Maison Plein Cœur met en place des équipes multidisciplinaires qui assistent les personnes malades, et accompagnent ceux et celles qui désirent mourir à domicile. En 1996, les Sœurs de la Providence apportent une aide financière déterminante qui, combinée à d’autres sources de financement, permet l’acquisition d’une maison, rue Dorion, où Maison Plein Cœur tient désormais ses activités et son centre d’hébergement.

La Congrégations de Notre-Dame, les Missionnaires Oblats de Marie-Immaculée, le groupe Dignité et la Fondation Farha comptent parmi les groupes qui ont apporté leur support à l’organisme. Homme rassembleur, Louis Marie Gagnon a dirigé l’organisme Maison Plein Cœur jusqu’en 2012, et reconnaît l’importance et la générosité des bénévoles.

Membre, entre autres, de la Coalition des groupes communautaires de luttes contre le Sida et de la Société canadienne du sida, il s’est dévoué pour la cause tout en menant un engagement qui s’est déployé dans la vie communautaire du quartier.

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Marie Gérin-Lajoie https://www.expocitoyens.ca/citoyen/marie-gerin-lajoie-pionniere-de-laction-sociale/ Wed, 12 Mar 2014 15:31:38 +0000 http://209.44.124.180/~expocito/?post_type=expo_citoyen&p=67 Pionnière du service social au Québec, Marie Gérin-Lajoie devient, en 1911, la première bachelière ès arts d’une institution canadienne-française, l’École d’enseignement supérieur. Au cours de ses études, elle s’intéresse déjà aux questions sociales. Par l’entremise de cercles d’étude, de conférences, d’articles et de publications diverses, elle diffuse le plus largement possible l’enseignement qu’elle reçoit. Pour Marie Gérin-Lajoie, aucun savoir n’est trop compliqué pour être transmis. De par son instruction, elle se sent une responsabilité envers les moins favorisés : « Les élites, ce sont celles qui servent les autres », a-t-elle l’habitude de dire.

Marie Gérin-Lajoie veut aller plus loin dans l’action sociale, elle désire agir sur les causes des inégalités afin de les éliminer. C’est dans cet esprit qu’elle fonde, en 1923, l’Institut Notre-Dame du Bon-Conseil de Montréal, une communauté religieuse qui cherche à outiller les pauvres pour qu’ils puissent enrayer les facteurs à l’origine de leur misère. Elle s’entoure alors de femmes qui partagent son idéal afin de travailler à la promotion des droits des femmes et des familles, et à l’amélioration des conditions de vie de tous.

Au sein de sa communauté, sœur Marie Gérin-Lajoie fonde des centres sociaux qui offrent des services et des ateliers de formation populaire visant l’amélioration de la qualité de vie en milieu ouvrier. L’Institut Notre-Dame du Bon-Conseil organise également des œuvres de loisirs pour les enfants : terrains de jeux et camps de vacances. En 1947, un centre social d’aide aux immigrants voit le jour.

Pour la fondatrice des Sœurs du Bon-Conseil, la formation en service social est essentielle à l’efficacité du travail social. En 1939, elle fonde l’École de Service Social qui sera intégré, en 1940, à l’Université de Montréal. Femme d’action, sœur Marie Gérin-Lajoie a doté les milieux populaires d’outils indispensables à la solidarité sociale.

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Rachel Vinet https://www.expocitoyens.ca/citoyen/rachel-vinet/ Fri, 14 Mar 2014 17:53:08 +0000 http://209.44.124.180/~expocito/?post_type=expo_citoyen&p=69 Arrivée dans le Centre-Sud à la fin des années 1950, Rachel Vinet a apporté une aide considérable aux résidents et aux résidentes du quartier. Son désir de travailler auprès des familles est motivé par la découverte qu’elle fait à 20 ans des conditions de vie existant dans les quartiers défavorisés. Cette prise de conscience l’amène à joindre la Congrégation des Sœurs du Bon-Conseil qui, par son action en travail social, se dédie à l’amélioration des conditions de vie des familles. Cette vocation la guide également vers des études en organisation communautaire et en travail social.

Au sein du Service familial Centre-Sud qu’elle dirige au tournant des années 1970, Rachel Vinet intervient auprès de familles qui sont confrontées à des problèmes de natures diverses. En plus d’être active dans différents groupes, elle participe à la création d’organismes qui animent encore aujourd’hui la vie communautaire du Centre-Sud : Au Coup de Pouce Centre-Sud, Inter-Loge et le Centre St-Pierre.

Principalement touchée par les difficultés que vivent les familles et les mères monoparentales, notamment en ce qui a trait au logement, Rachel Vinet a légué des initiatives qui favorisent  une prise en charge des groupes et leur expression, ainsi que l’amélioration générale des conditions de vie de la population du Centre-Sud. Aujourd’hui, toujours préoccupée par le sort des familles, elle poursuit son action en venant en aide à des communautés en Haïti.

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